5 - [fr:]Les chouants (Balzac) - Conjugue à l'imparfait ![/fr:] [en:]Learn french with Balzac: L'imparfait de l'indicatif [/en:]

Bourgeois et paysans, tous gardaient (garder) l'empreinte d'une mélancolie profonde ; leur silence avait (avoir) quelque chose de farouche, et ils semblaient (sembler) courbés sous le joug d'une même pensée, terrible sans doute, mais soigneusement cachée, car leurs figures étaient (être) impénétrables ; seulement, la lenteur peu ordinaire de leur marche pouvait (pouvoir) trahir de secrets calculs. De temps en temps, quelques-uns d'entre eux, remarquables par des chapelets suspendus à leur cou, malgré le danger qu'ils couraient (courir) à conserver ce signe d'une religion plutôt supprimée que détruite, secouaient (secouer) leurs cheveux et relevaient (relever) la tête avec défiance. Ils examinaient (examiner) alors à la dérobée les bois, les sentiers et les rochers qui encaissaient (encaisser) la route, mais de l'air avec lequel un chien, mettant le nez au vent, essaie de subodorer le gibier ; puis, en n'entendant que le bruit monotone des pas de leurs silencieux compagnons, ils baissaient (baisser) de nouveau leurs têtes et reprenaient (reprendre) leur contenance de désespoir, semblables à des criminels emmenés au bagne pour y vivre, pour y mourir.